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When a phone meets Joseph Roth
Why don't you talk to the sand ?
The bottom of my shoesare wetfrom walking in the rainJack KerouacScattered Poems
Certains endroits sont là,En nous,En un instant, dans un bus, dans un train,Une colline de rien où nulle part n'existe.Une image, il suffit d'une imagePour garder en mémoire cet instant de rien,Qu'on pensait oublier...

Départ des oiseaux railleurs,Ils attendent ces goélands faignants.Une prison peut craindre une invasion,Ils ne sont ni deux ni trois,Mais tout du moins, bien trois cents.L'odeur bizarre qui s'échappe du soleil,De la douceur, de ces merveilles,C'est bien à eux, oui bien à euxCelle qui s'installe sur nos épaulesQuand on s'y attends'y attend l'moins...Ou le plus? Qui sait,Il faut se méfier des goélands prisonniers.
La musique du silencetranspire quand le corpsRespire.Altérée par le rythme voix nuancesElle se forme et déforme,Femme falaise créature difforme.Elle est belle, elle est sage,Elle est douce.Elle désire voir le temps qui passe sans bouger,Juste les cordes tremblantAu contact du son.Quand la voix se lève,Se transforme et,Grande, immense,Elle court.Elle court de plus en plus vite,Son coeur s'accélère, Le rythme crie et s'élèvePlus haut que l'ivoire en sa tour.Des pieds claquent sur le sol étourdiL'ivresse grandit, se déplace,titubant dans cette rue bordée d'un mondeinstrumenté.Amie du silence, elle crie le bruit de toutes les nuits.
Arriver à temps,S'y prendre à temps,Partir à temps,On courtOn court sans cesse à toute allureSans une mesureAlors que le temps,C'est rien,C'est quoi?Un soupirLe temps, c'est un soupir.
On peut tout faire avec un rien. Modifier, mélanger, perturber, secouer.
Images, silences, paroles, tout se transforme dans notre tête,
vive et claire.
Naïve innocence de ce
temps mort, temps retrouvé;
L'hiver fait face à la ville bruyante
ville qui court -
ville qui crie -
ville qui parle -
Ce brouhaha inconnu est venu remplir nos poches vides...
