dimanche 25 janvier 2009

Silence


La musique du silence
transpire quand le corps
Respire.
Altérée par le rythme voix nuances
Elle se forme et déforme,
Femme falaise créature difforme.
Elle est belle, elle est sage,
Elle est douce.
Elle désire voir le temps qui passe sans bouger,
Juste les cordes tremblant
Au contact du son.

Quand la voix se lève,
Se transforme et,
Grande, immense,
Elle court.
Elle court de plus en plus vite,
Son coeur s'accélère, Le rythme crie et s'élève
Plus haut que l'ivoire en sa tour.
Des pieds claquent sur le sol étourdi
L'ivresse grandit, se déplace,
titubant dans cette rue bordée d'un monde
instrumenté.
Amie du silence, elle crie le bruit de toutes les nuits.




1 commentaire:

  1. celui ci coule comme l'eau de la source -
    quant à ton 'plus haut que l'ivoire en sa tour'
    il sonne le miel.

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